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CONFERENCE 2024

Mons, au fil de l’eau.
Du Trouillon à Napoléon.  

Mercredi 17 avril à 18h30
auditorium du musée des Sciences Naturelles,
rue des Gaillers, Mons            

CONFERENCE 2023
Les fouilles de la rue Rachot

Exposé présenté par Madame Cécile Ansieau, archéologue

En 2016, l’acquisition par la société immobilière Thomas et Piron Bâtiment s.a, d’une parcelle de 500 m² en plein centre ancien, en vue d’y construire un immeuble à appartements, a amené le Service de l’Archéologie à intervenir sur 500 m² au fond du jardin d’une propriété située entre la rue du Hautbois et la rue Rachot.

Le dénivelé de près de 3 m entre le jardin enclos de hauts murs et la rue Rachot posait question et laissait entrevoir une possibilité de connaitre l’occupation de ce quartier peu documenté. Les premières recherches historiques n’ont livré que très peu d’informations relatives à l’occupation de la parcelle ; les plans cadastraux du XIXe siècle correspondant aux importants aménagements par la Ville de ce quartier miséreux il fallut avoir recours à des cartes antérieures au XVII e siècle qui, elles, montrent la présence de grands jardins et de deux bâtiments de taille réduite.

Ensuite, la consultation des pièces d’archives du Couvent des Carmes chaussés installé dans le quartier au XVIIe siècle, a, cependant, permis de de mieux comprendre le complexe aménagé dans la rue du Hautbois dès 1665 et dont les installations ont été agrandies, empiétant sur la surface de 7 jardins situés à l’arrière, du côté de la rue Rachot.

Deux interventions archéologiques successives ont amené à la découverte de nombreux vestiges insoupçonnés sur une hauteur exceptionnelle de 1m30 et dans un remarquable état de conservation. Une cave, un réseau de ruelles pavées autour d’un système de récolte et d’évacuation des eaux ont été mis au jour de même qu’un grand bâtiment à vocation artisanale pour lequel plusieurs phases de construction et réaménagements ont été observés. Plusieurs éléments sculptés de très belle facture provenant de l’ancien couvent démoli en 1796, et réemployés ont été mis au jour.

 

La conférence Madame Cécile Ansieau s’attachera à montrer l’évolution de la fouille, les vestiges exceptionnels ainsi que le mobilier archéologique mis au jour sur cette parcelle aux « trésors » cachés.

Ensuite, des questions relatives aux fouilles qui ont eu lieux sur les sites de l’abbaye du Val des Ecoliers et de la rampe Sainte-Waudru, toujours en cours d’analyse pourront être posées à notre invité à la fin de cette conférence,

2022

conférence des Montois Cayaux .

Que nous apprennent les découvertes du Val des Ecoliers et de la rampe Sainte-Waudru ?

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Entre fin mars et fin juillet 2021, une opération de fouilles archéologiques s’est déroulée sur le site de l’abbaye du Val des Ecoliers, à Mons. Parallèlement, des découvertes fortuites faites lors du repavage de la Rampe Sainte-Waudru, ont nécessité l'intervention d'une équipe archéologique de l’AWAP et de l’ASBL RPA qui furent chargées du suivi des travaux entre septembre et novembre 2021.

En ce qui concerne l'abbaye, la campagne a permis de mettre au jour une partie des bâtiments de cette institution et de tirer des informations sur leur évolution entre le 14e et le 19e siècle. L’un des principaux intérêts du site réside dans la mise au jour d’une soixantaine de sépultures exceptionnellement bien conservées en lien avec la phase la plus ancienne du cloître. Une partie des ossements de provenant de ces sépultures a été étudiée et à livré de premiers renseignements sur la population ensevelie dans le cloître.

A la rampe Saint-Waudru les fouilles ont permis de mettre en évidence 120 sépultures ainsi que plusieurs vestiges construits. Ces éléments attestent d'une part la présence d'un cimetière médiéval, lié aux églises qui se sont succédé sur le site, et d'autre part une évolution urbanistique des alentours de la collégiale.

 

Valentine De Beusscher, diplômée d’un master en histoire de l’art et archéologie de l’université catholique de Louvain-la-Neuve, a pris part à l’opération conduite sur le site de l’abbaye du Val des Ecoliers, puis a dirigé une partie des fouilles de suivi archéologique lors des travaux de repavage de la Rampe Sainte-Waudru.

Corentin Masssart, diplômé d’un master en histoire de l’art et archéologie et d’un master en histoire de l’université catholique de Louvain-la-Neuve a,lui, dirigé les fouilles menées sur le site de l’abbaye du Val des Ecoliers.

 

Tous deux vont nous parler des découvertes qui ont été faites et nous présenter le résultat de l'étude de ces vestiges archéologiques, ainsi que les enseignements l'on peut en tirer.

Philippe Yannart, président de l'association des Montois Cayaux.

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