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Photos :

Bassin des Anglais. Début XXe s. Carte postale non datée. Ed. Nels, Bruxelles;

Bassin des Anglais dans les années 1950. Photo Hambye.

Les bassins. Carte postale oblitérée en 1908. ED. Sugg, Gand.

Pont tournant sur les bassins. Carte postale datée de 1924.

Déchargement d'un chaland du côté du pont de Ghlin. Carte postale Non datée. Ed. VPF.

Vue sur le canal de Mons à Condé. Photo anonyme Coll. P.Pierard;

AVENUE DES BASSINS

Il y avait donc des bassins avec des quais, un port à Mons ? Oui, il y avait une « gare d’eau », comme on disait à l'époque, dite Mons–Bassin, derrière la gare de chemin de fer. A l'origine, elle était constituée d’un long bassin, appelé Bassin des Anglais, qui avait été creusé en 1851 au pied des remparts de la ville entre la porte du Parc et celle du Rivage. Celui-ci se raccordait au Grand Bassin de forme trapézoïdale situé depuis 1818 à l’extrémité du canal de Mons à Condé. Ce Bassin des Anglais, disposé tout en longueur, avait une forme légèrement coudée pour suivre l’alignement formé par les fortifications. C’était là qu’arrivait, par le biais des 5 voies du terminus du Chemin de Fer de Manage, le charbon en provenance de la région du Centre, pour d’être chargé dans les bateaux, généralement à destination de la France. Il fut remplacé par la jonction – en ligne droite – entre le canal de Mons à Condé et celui du Centre lors de la construction de ce dernier, et prit le nom de « Les Bassins ».

  1. Le canal de Mons à Condé :

Un décret impérial du 18 septembre 1807 avait décidé de la construction du canal de Mons à condé afin de répondre à la demande grandissante de combustible en France alors que la Haine n’arrivait plus à satisfaire les besoins de l’époque. Les travaux commencèrent immédiatement et le canal fut livré à la navigation le 19 octobre 1818. A son extrémité, intégrée dans les fortifications hollandaises, se trouvait le Grand Bassin destiné au (dé)chargement des chalands. Lorsque les murailles disparurent, sa surface fut fortement diminuée pour donner davantage de place à la nouvelle station de chemin de fer projetée, puis, après le début des travaux de creusement du canal du Centre, il ne servit plus que de jonction avec le canal de Mons à Condé pour permettre aux bateaux de prendre leur virage plus aisément ou faire demi-tour.


 

   2. Le canal du Centre :

Le nouveau canal du Centre, qui était presque terminé à la déclaration de guerre de 1914, fut achevé et mis en service en août 1917 par l’occupant allemand qui le considérait comme une voie stratégique importante pour l’approvisionnement du front.

Ce canal commençait à la porte du Parc en prolongement de l’ancien bassin du Chemin de Fer de Manage ou des Anglais, et se dirigeait vers Nimy en deux longues courbes pour contourner les ateliers de locomotives et le village de Nimy avant de rejoindre la région du Centre et au de-là.

C'est entre ces les deux extrémités de ces canaux que se situaient donc les Bassins de Mons. En 1874, le quai opposé à la gare avait été spécialement équipé de voies pour permettre le transbordement à l’aide d’une grue mobile de marchandises pondéreuses directement dans les wagons. Pour y accéder, on installa un pont tournant pour enjamber le canal de liaison et permettre non seulement le passage de convois de chemin de fer sur l’autre rive mais aussi en direction du puit n°19 des Charbonnages du Levant et Produits de Flénu, situé à Ghlin. Bien entendu, d’autres marchandises que le charbon arrivées par chaland transitaient par ces bassins pour d’être distribuées dans les localités environnantes. Mais souvent, elles étaient déchargées à dos d’hommes via une simple passerelle.

Actuellement il ne reste rien de la « gare d'eau » de Mons. En raison de la mise en service du canal de Nimy à Blaton d’un gabarit de 1350 tonnes, le Mons-Condé fut condamné à disparaître. La section jusqu’ à Saint-Ghislain fut fermée à la navigation le 13 janvier 1964, puis, en 1967, celle allant jusqu’à Pommeroeul. Remblayé, il servit d’assiette à l’actuelle autoroute vers Valenciennes, tandis que les bassins et la partie du canal du Centre située à Mons furent désaffectés en 1968 et remplacés par le nouveau lit de la Haine.

BASSINS
VOIRIE

LA GRANDE VOIRIE

Après la démolition des remparts en 1861-1865, on reprit à peu de choses près l'ancien tracé du chemin de ronde intérieur pour y établir une voirie large de 14 mètres, réservée aux véhicules utilitaires afin que les boulevards restent aussi dégagés que possible de ces lents et encombrants véhicules. Cette idée de double circulation s'est avérée pertinente en ce sens qu'elle a survécu longtemps et a ainsi permis d'accueillir l'augmentation du trafic automobile.

Mais, pourquoi roule-t-on à contresens sur l’allée intérieure du boulevard entre la porte du Rivage et la porte du Parc, alors que partout ailleurs la circulation se fait dans le même sens sur toutes les allées des boulevards ?

Parce que, dans cette partie de la ville, il n’y a pas de voirie intérieure qui permette de rouler dans le sens opposé à celui des boulevards, et s’il n’y a pas de voirie, c’est parce qu’en 1865, lors de l’agencement des nouvelles voies de communication ayant fait suite à la disparition des fortifications, on a voulu construire la nouvelle station de chemin de fer au plus près de la ville.

Depuis 1841, le chemin de fer entrait dans la ville encore fortifiée par des ouvertures pratiquées dans les murailles et les passagers disposaient d’un modeste embarcadère, comme on disait à l’époque, aménagé sur l’esplanade du bastion occupé par l’arsenal casematé. Ce qui eut pour conséquence que les voies de chemin de fer occupaient tout l’espace qui constituait l’ancien chemin de ronde intérieur donnant accès aux différents bastions.

Lorsque les fortifications disparurent, et qu'il fallut envisager la construction d'une nouvelle station de chemin de fer, se posa le problème de son emplacement. Au moment du choix, de nombreuses discussions s’élevèrent entre l’État, propriétaire des terrains ; les chemins de fer et la Ville pour savoir où on allait installer la nouvelle station. L’État voulait la reculer en dehors du périmètre des nouveaux boulevards prévus à l’emplacement des anciennes murailles et garder de l’espace pour une voirie intérieure ; la ville, par contre, voulait l’installer au plus près des commerces pour éviter une trop longue marche aux chalands ; et les chemins de fer- en partie aux mains de capitaux privés - voulaient limiter les dépenses. Les discussions furent longues. Enfin, un compromis fut trouvé à la satisfaction de tous. On ne créerait pas de voirie circulaire sur l’ancien chemin de ronde intérieur, comme partout ailleurs, ce qui permettait d’avancer les nouveaux boulevards – et, derrière eux, la gare - de 29 mètres vers la ville. Et ce fut un succès. A tel point que le quartier de la gare devint aussi animé que le centre-ville. Tant que l'on se déplaçait à pied à cheval ou en charrette. Par contre, quand l'automobile eut tout envahi et qu'il fallut mettre les boulevards à sens unique, en 1975, pour obtenir une circulation suffisamment fluide, comme il n'y avait pas de voirie intérieure à cet endroit, il fallut compenser ce manque en permettant une circulation à contresens sur l'allée intérieur des boulevards jouxtant la gare.

Photos :

Sur ce plan d’époque figure le dispositif des futures voiries en surimpression sur le tracé des anciennes fortifications. C’est ce plan qui a permit aux ingénieurs des Ponts et Chaussée de localiser les fondations des ancienne fortifications lors du creusement des tunnels routiers en 1975.

Passage du chemin de fer à l’intérieur de l’enceinte fortifiée. Détail du plan de Muiron levé en 1849. ©Institut Géographique National – A3035’.

Les voies de chemin de fer au pied des remparts. A droite, derrière la remise à locomotives, le mur fermant le jardin des Ursulines. Dessin de Léon Dolez. BUMons.

Le même mur du jardin des Ursulines et le nouveau boulevard, à l’emplacement des anciennes voies. Carte postale. Coll. de l’auteur.

La nouvelle gare (inaugurée en 1875).Photo anonyme. Coll. L. Losseau.

Place de la gare avant la mise à sens unique des boulevards. Photo FAPMC.

SOEURS NOIRES

RUE DES SOEURS NOIRES

 

François Vinchant rapporte dans ses annales qu'en 1484, à l’instigation de l’évêque de Cambrai, Henry de Bergues, quelques femmes pieuses habitant le Béguinage de Cantimpret décidèrent, de vivre en communauté et de suivre, sous le nom de Soeurs Noires (en raison de la couleur de leur scapulaire) la règle de l'ordre de Saint-Augustin, après avoir prononcé les trois voeux de religion. Cependant, les chanoinesses du chapitre Sainte-Waudru auxquelles appartenait alors la seigneurie du Béguinage s'opposèrent à l'établissement d'un cloître sur leurs terres. Un long procès, qui dura quinze ans, s'engagea entre la jeune communauté et le puissant chapitre, au détriment des Soeurs Noires qui furent obligées de s'établir en dehors de la juridiction du Chapitre, et vinrent s'installer sur les rives de la Trouille près de la Croix-Place, qui dépendait alors de la seigneurie d'Havré. Cette institution fut approuvée en 1485 par le pape Innocent VIII.

Tout en soignant les malades, elles s'occupèrent de l'instruction de jeunes filles d'origine modeste. Ce sont elles aussi qui enterraient les cadavres des pestiférés lors des pandémies. L'activité charitable des soeurs leur attirèrent la bienveillance de la population et par la même, de bienfaiteurs. Avec l'aide de ces derniers et celle des autorités communales, elles purent faire construire quelques bâtiments autour de la maison qui leur avait été donnée. Tout particulièrement la chapelle conventuelle qui fut consacrée en 1516 et le cloître, terminé en novembre 1557. Les bâtiments claustraux, de style gothique tardif, conservaient néanmoins des dimensions fort modestes. En 1571, elles obtinrent l'autorisation du Chapitre de réserver un « préau » avec une croix plantée en son centre pour servir de cimetière, suivant la coutume de nombreux couvents. La même année, elles achetèrent pour agrandir leur couvent deux maisons voisines se jouxtant, au coin de l'actuelle rue du Trou Oudart et de la rue des Juifs. Au troisième quart du XVIe siècle leur couvent occupait tout l'espace entre les rues du Grand Trou Oudart, de la Trouille et l'hôtel d'Havré, Croix-Place ; à l'exception de deux maisons qui seront acquises plus tard. Le tout fut entouré d'un mur à front de rue.

En 1587, une deuxième chapelle, dédiée à Sainte-Madeleine fut édifiée à côté de la première en conséquence d'un exorcisme réussi pratiqué sur une des soeurs par l'évêque de Cambrai, Louis de Berlaimont, alors réfugié à Mons. Depuis 1807, elle est dédiée à Saint-Jean-Baptiste sous le vocable de Saint-Jean Décollé car elle était le siège de la confrérie de la Miséricorde. Depuis 1970 elle sert d'église aux chrétiens orthodoxes de Mons et des environs.

Depuis sa création et son développement progressif, le couvent des Soeurs Noires a vécu paisiblement au cours des XVIe et XVIIe siècles malgré le siège de la ville par le du d'Albe en 1572. Il en fut tout autrement lors des deux siècles suivants. Le couvent fut largement atteint lors du terrible siège de 1691 par les Français, et sa reconstruction fut longue.La longue façade homogène à front de la rue du Trou Oudart date de cette époque, ainsi que la liaison à pan coupé avec la façade à front de la rue qui porte encore leur nom, qui devait être identique mais qui a disparu depuis. L'entrée devait sans doute se faire par cette travée oblique puisque c'est seulement en 1749 que l'important portail d'entrée actuel fut installé.

Lors du siège de la ville, en 1709, qui suivit la défaite française de Malplaquet, les dégâts furent de nouveau importants, plusieurs bombes et cinq boulets y sont tombés, notamment dans la chapelle et le bâtiment annexe longeant la façade de la rue du Trou Oudart, qui dut être reconstruit (il porte la date de 1710), tandis qu'il fallut attendre 1715 pour voir la chapelle relevée de ses ruines.

Le siège de la ville par les troupes de Louis XV, en 1746, n'épargna pas davantage le couvent, à vrai dire situé près du point faible de la ville : la porte de Bertaimont, particulièrement exposée aux tirs effectués depuis le mont Héribus. Encore une fois, il fallut reconstruire et c'est de cette époque que date l'aile à front de la rue des Soeurs Noires, avec ses dix travées dont le grand portail donnant accès aux deux chapelles et au couvent ; ainsi que celle longeant la rue du Trou Oudart, reconstruite mais en conservant la façade du XVIe siècle, d'où la différence de style entre les deux.

Enfin, en 1771, un bâtiment étroit, qui devait servir d'infirmerie fut élevé à front de la rue du Trou Oudart, dans le prolongement de l'aile occidentale et se raccordant à un bâtiment plus ancien (début XVIIIe) où se situaient les cellules des moniales (les petites fenêtres carrées). A la fin de ce siècle, le couvent avait atteint son extension maximale avant de connaître les exactions de la Révolution Française 1.

Sur le plan religieux, le XVIe siècle connut de nombreuses vocations qui permirent à la communauté d'essaimer. Les XVIIe et XVIIIe siècles sont des périodes de prospérité accompagnée d'un indéniable renouveau religieux faisant suite à la réforme catholique. L'existence des Soeurs Noires, tout en restant principalement axée sur l'action apostolique, prend une tournure plus contemplative. Leur activité pédagogique prend également une plus grande ampleur, encouragée par les souverains soucieux de promouvoir l'éducation du peuple. Elles enseignent la lecture, l'écriture, l'orthographe, l'arithmétique, le catéchisme et les ouvrages nécessaires à une femme de ménage.

L'économie du couvent est essentiellement basée sur la générosité des habitants de la ville. Comme tous les ordres mendiants, elles doivent leur subsistance à l'aumône publique, aux quêtes qu'elles font régulièrement par les rues de la cité et les campagnes avoisinantes, ou encore aux subsides qui leur sont alloués par le magistrat communal ou d'autres institutions. Mais elles subviennent également à leurs besoins par leur travail quotidien : les soins donnés à domicile, l'assistance qu'elles apportent lors des funérailles, sans oublier les quelques rentrées apportées par l'hébergement de quelques tablières qu'elles éduquent et entretiennent contre une modeste contribution. Cependant, au fil des ans, les Soeurs Noires de Mons vont rompre partiellement avec les principes de pauvreté totale qui caractérisaient leur existence à l'origine, grâce à la constitution au fil du temps d'un capital suffisamment important qui, dès le milieu du XVIIe siècle, leur permet d'abandonner définitivement la pratique des quêtes et jouir d'une économie semblable à toutes les maisons religieuses de l'époque.

En 1798, les Soeurs Noires durent abandonner leur couvent qui fut pendant quelque temps habité par la populace de Mons. Toutefois, cette maison religieuse ne fut pas mise en vente, et lorsque Napoléon devint empereur, et décréta le rétablissement du culte en 1803, les anciennes Sœurs Noires se réunirent à nouveau pour donner l’instruction primaire à des jeunes filles. Elles furent reconnues par décret impérial en 1810 et revinrent dans leur couvent. Dès lors, elles se spécialisèrent davantage dans les soins aux malades et ouvrirent un petit hospice pour accueillir les vieillards pauvres. En revanche, elles abandonnèrent totalement leur fonction enseignante, laissant cette tâche aux religieuses du Sacré Coeur et aux Ursulines.

En 1959, devant le manque de vocations, les quelques communautés de Soeurs Noires encore présentes dans le diocèse s'unirent à la congrégation des Servites de Marie de Jolimont et finissent par quitter, en 1987, leur couvent de Mons, confiant leurs bâtiments et leur remarquable patrimoine artistique aux Facultés Universitaires Catholiques à Mons qui y installeront les Ateliers de la Fucam, qualifiés de Centre de communication scientifique avec le monde extra-universitaire, qui furent inaugurés en 19912.

Tout à côté, dans la rue, se trouve un autre bâtiment remarquable appelé ,de nos jours le Carré des Arts, mais qui, au départ était une caserne. Solide construction entourant une cour intérieure de 65 sur 27 mètres. Á l'origine, elle comportait deux longues ailes de trois étages alors que celle à front de rue et son opposée n’en possédaient que deux. Ce n’est que plus tard, au cours de travaux qui durèrent de  1926 à 1931, qu’on leur en rajouta un troisième. Elle était précédée d’une avant-cour englobant deux corps de garde, fermée par une grille  et deux guérites abritant les sentinelles.Elle pouvait abriter 1.300 hommes.

Elle fut érigée de 1824 à  1827, selon les plans de  l’architecte du génie hollandais, Remy De Puydt, à l’emplacement de l’ancien couvent des Carmes Déchaussés supprimé par la Révolution. On lui donna, bien sûr le nom du souverain de l’époque, Guillaume 1er, roi des Pays-bas, dont faisait partie la Belgique à ce moment-là.

Après l’indépendance belge, elle fut occupée dès 1834 par un régiment d’infanterie : le 1er régiment de Chasseur à pied. En 1934 elle prit le nom de caserne Major Sabbe du nom de cet officier tombé en octobre 1918 à la tête de son détachement d’infanterie montois.

En 1960, après le départ des derniers militaires, une grande partie des locaux est mise provisoirement à la disposition du lycée Jean d’Avesnes. En 1992, le Ministère de la Défense Nationale vend le bâtiment à la Communauté Française de Belgique, et la télévision locale Télé MB s’y installe en 1993. En 1995 le site est rebaptisé « Le Carré des Arts » et est principalement voué à des activités culturelles et d’enseignement. Actuellement, Arts² (Arts au carré) est une école supérieure des arts en Fédération Wallonie-Bruxelles issue de la fusion du Conservatoire royal de Mons et de l’École supérieure des Arts plastiques et visuels à Mons (ESAPV).

Christian Piérard. Le couvent des Soeurs Noires. Les Ateliers de la Fucam. 1995.

Philippe Annaert. Le couvent des Soeurs Noires à Mons. Ateliers de la Fucam. 1995.

Photos :

 

Implantations du couvent des Soeurs Noires et de la caserne Guillaume. Extrait du plan Goffaux. 1828.

Vue de la caserne Guillaume et des chapelles du couvent des Soeurs Noires. Carte postale non datée. Ed. Nels. Coll. De l'auteur

Le couvent des Soeurs Noires. Lithographie de L. Van Peteghem. 1874. BUMONS.

La caserne Guillaume au début du XXe siècle. Carte postale non datée. Ed. PHOB. Coll. de l'auteur.

La caserne Major Sabbe après 1934. Carte postale non datée. Ed. Préaux Ghin. FAPMC.

La cour intérieure de la caserne Guillaume. CP non datée. Collection de l’auteur.

Peloton de garde.

Officiers du 2e régiment de Chasseurs à pied. CP oblitérée en 1908. Ed. WVS, Bruxelles. Coll. de l’auteur.

Sous-officiers du 2e régiment de Chasseurs à pied. Carte postale datée de 1905. FAPMC.

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