Portrait de Jacques (de) Fariaux fait d'après un tableau original.
Attaque par des tranchées parallèles.
Arrivée de Louis XIV au camp devant Maastricht (détail) par Adam François van der Meulen.
RUE FARIAUX
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Jacques de Fariaux, vicomte de Maulde (arrondissement de Tournai-Mouscron) ne figure dans pratiquement aucun dictionnaire biographique, pas même dans la Biographie Montoise. Il avait cependant quelques droits à la célébrité. Il fut, en effet, un vaillant soldat qui soutint presque seul, à cette époque, l'honneur du nom belge. Le siège de Valenciennes, en 1656, ainsi que l'expédition au Portugal en 1662 et sa conduite au siège de Villa-Viciosa en 1667, mirent ses talents en évidence.
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Dès lors, les États Généraux des Provinces-Unies lui confièrent, en 1673, la défense de Maestricht, assiégé par Louis XIV en personne. Cette défense mémorable lui fit d'autant plus d'honneur que le siège était conduit par Vauban avec une habileté sans égale. C'est en effet là que, pour la première fois, ce grand homme fit usage des parallèles inventées par des ingénieurs italiens au service des Turcs, devant Candie1. Le monarque français, après la capitulation, qui ne fut signée qu'au bout de vingt et un jours de tranchée ouverte, s'honora lui-même par l'accueil plein de courtoisie qu'il fit au brave gouverneur qui avait été contraint de remettre la place par les bourgeois peu disposés à s'exposer plus longtemps aux bombes des Français. Un journal de ce siège, composé sous les yeux de l'ancien gouverneur et en majeure partie dicté par lui, parut à Amsterdam en 1674. Reconnaissant sa bravoure, le roi d'Espagne le nomma colonel d'un régiment d'infanterie et général de bataille en 1675.
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Pour le reste de sa carrière, on sait assez peu de choses. Ce n'était pas l'habitude, à l'époque, de retracer les faits et gestes des contemporains. On sait seulement que Jacques Fariaux s'était trouvé à trois grandes batailles et à dix-neuf sièges. C'est donc pour perpétuer le souvenir de ses nombreux services que le roi Charles II, qui l'avait déjà nommé membre du Conseil de Guerre, érigea , en 1679, sa terre de Maulde en vicomté. Gouverneur et châtelain d'Ath de 1691 à sa mort, deux fois capitaine général, grand bailli du Hainaut par intérim, il mourut dans la ville d'Ath, regretté des habitants non moins que de des soldats, le 26 avril 1695.
Un magnifique mausolée, témoignage de reconnaissance placé dans l'église de Saint-Julien d'Ath par les soins d'une de ses nièces, veuve du conseiller Danneau, fut, malheureusement, détruit par la foudre avec une partie de l'église, la 10 août 1817. (2)
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1 Le siège de Candie est un épisode de la conquête de la Crète par les Ottomans. Il oppose les Vénitiens, alors maîtres de l'île, à l'Empire ottoman, de 1648 à 1669. Long de vingt-et-un ans, le siège de Candie est considéré comme le plus long de l'histoire.
2 Baron de Stassart dans Iconographie Montoise. Ed. Leroux et Lamir Mns 1860.
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G. Guillaume. Biographie Nationale, Tome VI, 1878, 884-885,
AVENUE REINE ASTRID
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C'est suite au décès accidentel, le 29 août1935, de la reine Astrid que l'avenue d'Havré prit ce nom en hommage à la quatrième reine des Belges (1905-1935). Dans le même temps, le Roi Léopold III accorda à l'école Saint Luc qui bordait cette avenue, l'autorisation de s'appeler INSTITUT REINE ASTRID MONS (IRAM) et la Ville Mons inaugura, le 5 juillet 1936, dans les jardins du Waux-Hall, un élégant monument à la mémoire de la jeune défunte. Pour plus de lisibilité, après la mise à sens unique de la circulation sur les boulevards, la section intra-muros de cette avenue fut rebaptisée, en 1980, du nom d'avenue Baudouin de Constantinople).
Le long de cette avenue Reine Astrid , le bâtiment le plus remarquable est sans conteste le Waux-Hall (terme montois qui remplace le terme anglais original Vauxhall qui désignait au XVIIIe siècle un établissement de divertissement organisé autour d'un pavillon de concert et d'un bal de plein air ou en salle.). C'est le 21 février 1863 que naquit la société privée dénommée Société anonyme d’Agrément, d’Horticulture et de Zoologie, dite du Waux-Hall. Comme son nom l’indique, elle était destinée à proposer à ses membres un jardin d’agrément et un lieu de réunion et de fêtes, mais aussi une école d’horticulture. N’oublions pas qu'à cette époque, la démolition des fortifications n’était pas encore terminée, et que les bourgeois citadins avaient depuis longtemps grande envie de profiter du bon air. Pour ce faire, ils rachetèrent le terrain où se trouvaient encore les soubassements de l’ancien fort d’Havré et y construisirent ce charmant pavillon, œuvre de l’architecte de la ville Joseph Hubert, tandis que les Jardins, d’une surface de cinq hectares, étaient dessinés à l’anglaise par l’architecte paysagiste Louis Fuchs qui y planta quelques espèces remarquables, maintenant plus que séculaires.
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On y donnait des fêtes et des bals ainsi que des concerts qui se déroulaient, à la belle saison, sous un kiosque installé dans le parc. On y trouvait également des terrains de tennis et une pièce d’eau permettant de s’adonner au canotage. En plus de ces activités, le parc possédait, depuis 1864, un bassin de natation à ciel ouvert, payant, avec plongeoir, grande profondeur, tremplin, choses assez rare à l’époque, qui faisaient le bonheur des Montois de la classe aisée. Ce dernier resta en activité jusqu’en 1950
Les fêtes d’inauguration eurent lieu en mai 1864, en présence du Prince Léopold, duc de Brabant, futur Léopold II. Mais la gestion de l’ensemble étant trop lourde, la société fut mise en faillite et dut vendre son bien. La ville en fit l’acquisition en 1892 et le rouvrit aussitôt au public, tandis que l’école d’horticulture devenait communale sous le nom d’École Technique et Professionnelle d'Horticulture. Des concours horticoles avec prix étaient organisés régulièrement dans le parc du Waux-Hall. En 2006, l'école est passée sous l’autorité de la Province du Hainaut.
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A noter que c’'est au pied du pavillon du Waux-Hall que se déroulait chaque année, le mercredi après-midi de la ducasse, le combat du Petit Lumeçon, dont les acteurs sont des enfants, mais qui, faute d’accès et d’espace suffisant pour garantir la sécurité, a été transféré en 2009 sur la Grand-place.
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Un peu plus loin sur l'avenue, se trouve un témoin du passé : le Curoir. Situé au coin de la rue Sainte-Barbe et de l’avenue Reine Astrid. Celui-ci a été construit en 1716 sous l’égide du Conseil Communal pour servir de lavoir public où tout un chacun pouvait, à condition de respecter le lieux, venir y laver son linge et le mettre à « curer » sur les grandes pelouses qui s’étendaient derrière. Le chronogramme en latin gravé sur la pierre placée au dessus de la porte y invite et témoigne de la date de la mise à disposition à chacune de ses lignes : « senatVs proteCtIone strVCta DoMVs – aD VsVM CVnCtI – eaDeM. proteCtIone tVta ConserVetVr » Traduction : Cette maison fut construite sous l'égide de l'autorité communale, à l'usage de tous, et celle-ci sera préservée par les bons soins de tous. Ce qui donne VCIVCDMV – DVVMCVCI – DMCIVCVV : 1716, à chaque ligne.
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Le Curoir était un local d’utilité publique que la Ville avait fait construire spécialement pour faciliter le travail des lavandières. Comme le Trouillon passait tout près, c’était facile de se procurer de l’eau. En plus, il disposait de prairies où l’on pouvait mettre le linge à blanchir - on disait curer - au soleil. A l’intérieur, les femmes avaient à leur disposition un tonneau à laver et des battoirs, des cuvelles en chêne, des seaux et des mantes en osier. Pour bouillir le linge, elles utilisaient une bouilleuse en tôle galvanisée, et le reste, elles le mettaient à chauffer dans un chaudron de cuivre rouge. Il y régnait toujours une atmosphère survoltée parce qu’il n’y avait pas de temps à perdre, en effet, en un jour, il fallait faire passer à tours de bras, dans la vapeur brûlante des ébullitions, tout le linge de la tonne à la bouilleuse ou au chaudron, de là dans les cuvelles ou dans les seaux, puis dans les mannes. Et il y en avait une fameuse quantité de linge ! Car dans les grandes maisons, on « faisait le linge » après le départ de la famille pour la maison de campagne et à son retour. Imaginez : six mois de salissures sur les nappes, les draps et les habits (pour Madame, c’était les jupes, les capotins, les dessous, les pans de chemises et les « devant » ; pour monsieur, les faux cols, les chemises, les plastrons, les caleçons, les chaussettes, les mouchoirs de poche… etc). Tout devait aller sur le pré avant la fin de la journée pour y être arrosé avant d’être laissé à curer. Après, il n’y avait plus qu’à passer le « polissoir » dessus, puis tout remettre dans les armoires jusqu’à la prochaine lessive.
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Les bassins de cet établissement étaient alimentés par les eaux du Trouillon qui passait le long de la propriété avant de tourner dans l'avenue Astrid juste devant l’entrée, obligeant à emprunter un petit pont pour accéder à la cour intérieure du lavoir. Désaffecté, il fut transformé en maison d’habitation peu après la dernière guerre, le Trouillon, recouvert et transformé en égout.
Photos :
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Carte publicitaire dite de « porcelaine » de la Société Waux hall . Coll. De l'auteur.
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Le Waux Hall – entrée principale Carte postale oblitérée en 1908. Ed. G. Valbonnet. Coll. de l’auteur.
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Le Waux Hall – Façade arrière. Carte postale oblitérée en 1905. Coll. de l’auteur.
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La bourgeoisie montoise sur les pelouses du Waux-Hall. Carte postale oblitérée en 1901. Ed. Nels. Coll. de l’auteur.
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Concours d'horticulture organisé dans la cour du Waux-Hall. Photo anonyme. FAPMC.
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Le bassin de natation du Waux-Hall. Carte postale oblitérée en 1905. Ed. C. Flament. Coll. de l’auteur.
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Canotage sur l'étang du Waux-Hall. Carte postale des années1930. Ed. Nels. Coll. de l’auteur.
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Patinage sur l'étang du Waux-Hall.. Photo famille Hambye. FAPMC.
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Monument érigé à la mémoire de la reine Astrid dans le parc du Waux-Hall. Carte postale. Photo Lenssens.
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Le Curoir le long du Trouillon. Carte postale oblitérée en 1908. Ed. W. Hofffmann. Coll. de l'auteur.
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Le Curoir dans les années 1940. Photo anonyme. FAPMC.
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Pierre gravée d'un chronogramme donnant par trois fois la date de création du Curoir. Photo de l'auteur.
BOULEVARD DOLEZ
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Ce boulevard porte ce nom depuis 1879 en souvenir de la famille Dolez. Le père , d'abord, François Dolez, aîné, qui fut bâtonnier du barreau de Mons ; son fils cadet, ensuite : Hubert Joseph Dolez qui fut jurisconsulte et homme d'état belge ; le fils aîné enfin, François Dolez, avocat, sénateur et bourgmestre de Mons.
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Hubert Dolez était né à Mons le 16 mars 1808 et est décédé le 17 mars 1880 à Bruxelles. Après avoir été avocat à Mons de 1829 à 1836, fut nommé par arrêté royal du 25 février 1836 avocat à la Cour de Cassation dont il fut le bâtonnier de 1852 à 1880. Sur le plan politique, appartenant au parti libéral, il fut député de 1836 à 1852 et de 1857 à 1870. Il fut également président de la Chambre des Députés de 1866 à 1870 et sénateur de 1870 à 1880, enfin, ministre d'État en 1875.
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Son frère aîné, François Jean Baptiste Adelaide Auguste Dolez, était né à Mons le 26 mars 1806 et fut lui aussi un avocat et homme politique belge à tendance libérale. Il fit d'abord ses études au Collège de Mons, puis fut diplômé à l'Université d'État de Louvain. Il exerça d'abord comme avocat au barreau de Mons où il occupa plusieurs fois la fonction de Bâtonnier.
En politique, François Dolez fut conseiller communal à Mons de 1857 à 1860 puis échevin de 1834 à 1840 et de 1860 à 1866, enfin, bourgmestre de Mons de 1866 à 1879. Son mandat fut extrêmement chargé, c'est lui qui eut la responsabilité de la transformation de la ville en planifiant la démolition des anciennes fortifications et la construction d’une partie des boulevards actuels. Il fit aussi détourner la Trouille et travailla à introduire la distribution d'eau dans la ville. Enfin, il siégea aussi comme sénateur libéral. Il est décédé à Mons 19 juin 1883.
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Suite à son décès, en témoignage de reconnaissance, le conseil communal de Mons, à l’unanimité, décida en 1887, non seulement qu’un boulevard porterait désormais son nom, mais aussi qu’un monument serait érigé à sa mémoire. Pour cela, il fit aménager le terrain vague laissé à l'emplacement de l'église de saint Germain (vendue et démolie à la Révolution Française) qui était toujours en déshérence pour le transformer en parc public. Ce fut un travail considérable car, à cette époque, le sol était situé au niveau de la rue des Clercs en raison de l'amoncellement des gravats résultant de la démolition de l'édifice, gravats que retenait un haut mur édifié le long de la rue Samson. Celui-ci fut enlevé et le sol creusé pour rejoindre le niveau de cette dernière rue, tandis qu’un nouveau mur fut élevé du côté de la rue des Clercs et du côté de la rue de la Poterie, dégageant ainsi un nouvel espace plus accessible, Un escalier fut construit pour rejoindre cette dernière, des arbres furent plantés, le monument installé au milieu ; une clôture en fonte, quelques bancs vinrent compléter l’ensemble, transformant l’endroit en un lieu paisible, sur lequel veillait un garde champêtre.
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Sur un piédestal en pierre bleue, le buste de François Dolez était surmonté d’une victoire ailée du plus bel effet, tandis que des dragons ailés flanquaient les côtés. En fait, ceux-ci n’étaient pas destinés à ce monument, mais on les avait trouvé dans l’atelier du sculpteur, Charles Brunin, qui venait de décéder juste après avoir terminé le travail ; alors, on les a employé pour compléter la composition bien que le sujet n’y fût nullement approprié, mais, on jugea que l’ensemble ne manquait pas d’allure. Hélas, durant la première guerre mondiale, l’occupant allemand n’y fut aucunement sensible, et ordonna qu’on démonte les bronzes pour les envoyer à la fonte (1918). Le socle resta vide … jusqu’en 1957, date à laquelle la fontaine dédiée à la mémoire des combattants montois de 1830, installée lors des fêtes du centenaire de l’indépendance au milieu de la place Régnier au Long Col, vint enfin le remplacer.
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Autre personnage qui mérite notre reconnaissance : son fils, Léon Dolez. Celui-ci est né en 1837. Il fréquenta l'Athénée de Mons puis fit ses études de droit à l'Université de Liège. Il s'inscrivit en 1859, au barreau de Mons. Il devint juge, en 1867, puis président du Tribunal de 1ere instance, en 1891. Mais il ne limita pas ses activités au seul droit car parallèlement à cela, il siégea à la Commission des Hospices Civils, fit une carrière à la Garde-civique où il termina avec le grade de colonel et assura la présidence de la société des Bibliophiles de Mons de 1893 jusqu'à son décès en 1902.
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Mais le plus important pour nous c'est que, pendant ses loisirs, Il pratiqua non seulement le théâtre et l'horticulture, mais surtout l'art du dessin, après voir suivi des cours de dessin à l'Académie de Mons, auprès de son directeur, Auguste Danse. Amoureux de sa ville, il en a laissé bon nombre de différents coins de Mons, dont un album complet de gravures représentant les dernières fortifications de la ville avant leur disparition. Il nous a ainsi légué un patrimoine historique inestimable grâce à ses talents de dessinateur et de peintre, permettant à des coins pittoresques ou des bâtiments de Mons aujourd'hui disparus, de passer à la postérité.
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On peut dire que la ville de Mons doit beaucoup à cette famille et qu'il était légitime de l'honorer en donnant son nom à une des plus belles – à l'époque - de ses artères. Á l'origine, on avait attribué à ce boulevard, qui s'étendait alors de la place d’Avesnes (actuellement des Chasseurs à pied) à la place de Flandre, le nom de Jean d'Avesnes (1218-1257), comte de Hainaut réputé par sa lutte fratricide contre le parti des Dampierre ; mais dès 1879, suite au décès de l'ancien bourgmestre, on lui donna le nom des Dolez.
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Lors de sa création, ce tronçon de voirie faisant partie de la nouvelle promenade formant un anneau de verdure autour de Mons, fut très convoité par la bourgeoisie locale, particulièrement du côté de la place de Flandre qui était considérée comme le rond point ou passait « le beau monde » parce que cet endroit, situé à proximité du centre ville, permettait aux Montois, qui avaient alors grand besoin d'air pur et d'espace après avoir été longtemps enfermés à l'intérieur des fortifications, d'accéder facilement aux jardins du Waux-Hall récemment créés. C'est d'ailleurs là que les premières parcelles mises en ventes furent acquises par la bourgeoise montoise pour y construire de vastes habitations.
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Sur la droite de ce boulevard, au n°31, on remarque les bâtiments construit en 1932 pour l’École des Mines du Hainaut, la plus ancienne institution universitaire de la ville de Mons et la première école d'ingénieurs créée en Belgique (1836). Devenue entre-temps Faculté Polytechnique de Mons, elle a maintenant fusionné avec l'Université de Mons-Hainaut pour former l'UMons. La Faculté organise des études d'ingénieur conduisant en cinq années au grade académique d'« ingénieur civil ». Actuellement elle délivre notamment les titres de Master « Ingénieur Civil » dans pas moins de 6 orientations/spécialités (Architecture, Chimie & Sciences des Matériaux, Électricité, Informatique & Gestion, Mécanique et Mines & Géologie) ainsi que celui de Docteur en Sciences Appliquées.
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Photos :
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Portrait de François Dolez, bourgmestre de Mons de 1866 à 1879. Carte postale. Coll. de l'auteur.
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Portrait de Léon Dolez en uniforme de colonel de la Garde-Civique. Photo Wikipedia.
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L'allée cavalière du boulevard Dolez. Photo Léon Losseau, 1901. Coll Fondation Léon Losseau.
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Le boulevard Dolez au début du XXe siècle. Carte postale. FAPMC.
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Exemple de maison de maître au boulevard Dolez : la maison Dosin par l'architecte Paul Hamesse. 1909. Photo anonyme. FAPMC.
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Les nouveaux bâtiments de l'École des Mines en 1932. Photo FAPMC.
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